La COVID-19, telle que je la vois : le ratio 1/100 000…

Dans mon tableau, je saisis aussi, naturellement, les décès et je fais un ratio du nombre de décès par rapport au nombre d'habitants et ramené à 1 pour 100 000 habitants. Ainsi, le rapport est plus… "rationnel" !

Ce ratio est plus indicateur, pour moi, de l'importance des décès par rapport à une population. C'est ainsi que le constat est triste car, les médias ne parlent qu'en nombre de décès et, surtout, de contaminés.

Pourquoi ce ratio est-il important ?

Il permet tout simplement de constater la mortalité réelle d'un pays. Je prends pour exemple San Marin et la Belgique.

Le 14 juillet 2020, San Marin qui se maintient depuis le 23 juin à 698 contaminés avec 42 décès et aucun depuis le 23 mai, a pourtant un ratio de 125,68 morts rapporté à 100 000 habitants. Il faut dire que le nombre d'habitants est de 33 419 avec une densité de 557 au km².

Le même jour, la Belgique a pour ratio 85,62 ! La population belge est de 11 431 006 habitants pour une densité de 374 au km². Le nombre de décès en Belgique continue de grimper 9 787 pour 62 781 contaminés.

Ratio dans le monde

Au 14 juillet 2020, la population mondiale est estimée à 7 738 658 680 habitants. Le nombre de contaminé est de 13 165 663 pour un total de décès de 574 615. Le ratio est donc de [nombre de décès/nombre d'habitants)*100 000] 11,32 décès pour 100 000 habitants de la planète.

C'est peu pourriez-vous dire… Mais, si en plus, vous ajoutez tous les décès dûs aux autres maladies, aux guerres, à la malnutrition voire pas de nutrition

Le rapport avec les autres causes de décès dans le monde

Si l'on en croit le tableau des causes de décès dans le monde de 2017 (Source : ouworldindata.org), la cause principale de décès est les maladies cardio-vasculaires (17,79 millions) suivie de celle du cancer (9,56 millions). Ces décès ont été comptabilisés sur douze mois.

Or, aujourd'hui, même en comptant les décès dus au Covid-19 depuis le 1^er janvier 2020, le total est de 574 620 décès et il ne va que grandissant. Le nombre de contaminés est de 13 165 663 ; toutes les mesures sanitaires prises aujourd'hui permettent d'éviter que ces 13 165 663 ne deviennent des cas "atteints" avec une probabilité de décès importante.

Alors, oui n'oublions pas les autres causes de décès !

Mais pour autant que j'ai tout compris à ce qui est dit dans les médias, les personnes principalement touchées et qui décèdent, sont des personnes plus ou moins âgées (dès l'âge de 65 ans) et, aussi, ayant déjà une pathologie délicate.

Il ne faut pas oublier les autres décès qui passent sous silence. Pourquoi ? Malheureusement parce qu'ils sont "habituels". J'entends par là que, chaque jour, une famille perd un être cher pour une cause ou une autre : maladie grave et longue, maladie grave mais agissant rapidement, maladie orpheline, accident de la route, que sais-je encore.

Nous considérons ces causes de morts comme faisant partie de notre quotidien alors que la pandémie… la pandémie est sournoise : elle touche, elle frappe sans condition de nationalité, de race, de couleur, de religion… Mais, elle tourne. C'est-à-dire que même si elle ne frappe plus aussi fort en Europe qu'en mars et avril, elle est sur le continent américain et elle risque de revenir encore plus active… C'est ce qui s'est passé avec le choléra au 19^ème siècle : trois vagues !

Alors, si nous ne pouvons vraiment agir sur les autres causes de décès que la science n'arrive pas à contenir, essayons d’éviter la propagation de ce virus Covid-19.

Et la France me direz-vous ?

Comme tous les autres pays européens, elle se maintient… Nous avons toujours des personnes hospitalisées, en réanimation, et certaines meurent. Pouvons-nous, nous le commun des mortels, penser que cette pandémie est derrière nous ? Je ne crois pas. Dire qu'elle va revenir nous titiller et nous affoler ? Je ne sais pas. Je suis comme vous tous, j'attends, je suis les indicateurs et j'espère…

Personne à risque, je sors moins que les autres, je porte systématiquement mon masque. Lorsque je dis que je sors moins, je rentre tout de même d'un périple de quatre jours en Belgique. Mon compagnon et moi-même, nous nous sommes fait remarquer : nous avions le masque alors que les locaux… De toute façon, seuls les touristes étaient prudents ! Est-ce mieux de vivre sans avoir peur ou de faire en sorte que nous ne soyons pas ou plus atteints ? Chacun sa pensée ou sa version de l'histoire. Être prudent ne fait pas de mal et ne dit pas pour autant que nous avons peur !

Les statistiques indiquent bien ci-dessous la situation en France. Les indicateurs donnés par la France au niveau mondial sont de 209 640 contaminés au 14 juillet. Cela fait une progression de 27 263 personnes en 24 heures soit 0,04 % de la population. Ce pourcentage nous pousserait sûrement à ne pas nous alarmer mais combien sont porteurs sains ??? Personne, absolument personne, ne peut le dire. Et le porteur sain est tout de même contaminent et sain jusque quand ?

Donc, mon étude, mon étude à moi, me dit que je ne dois pas m'alarmer outre mesure mais que je dois rester prudente tant que, dans le monde, le nombre de contaminés continue d'augmenter. Tant que tous les pays ne seront pas dans la stagnation… le virus sera là à nous observer…

Comments

[Antequam]

Je ne me permets pas de supprimer votre commentaire mais il me semble mal à propos avec mon article. Que vous croyez en ces remèdes ne regarde que vous mais vous ne pouvez pas faire ce genre de "publicité" sur mon blog via un article généraliste sur mes relevés et constatations personnelles par rapport à la COVID-19 ! Je ne valide aucunement vos propos !