ChallengeAZ : Z comme… tous les Z !

Essayez de rédiger un article sur un conscrit de la classe 1868 ! Je n'ai pas fait toutes les archives départementales en ligne mais… tout de même !

Lettre difficile que le Z ! Tout d'abord, mon dictionnaire, Le Petit Larousse illustré de 2000 – ne riez pas, me donne 178 mots incluant la lettre Z – si, d'aventure, nous ne savions pas que c'est la vingt-sixième de l'alphabet et, pour nous présentement la dernière du Challenge –, les sigles et acronymes, les mots s'écrivant de deux manières différentes, tel "zieuter" et "zyeuter"… Ah, j'aurai pu choisir le mot "zwinglien" qui est un nom commun est un adjectif. Ce mot renvoi à "partisan de Zwingli". Ah, le voilà mon nom propre : est-il de la classe 1868, j'en doute fort…

Allez, maintenant les noms propres de mon dictionnaire ! Là, moins de noms : 174 ! Mais si vous ôtez tout ce qui touche à la géographie, les personnages bibliques, les noms qui sont en double et les titres d'ouvrage, tel un que j'affectionne particulièrement – Zadig ou la Destinée de Voltaire, le chiffre tombe très bas : 53 !... Je cherche tout de même qui est ZWINGLI : un réformateur suisse (1484-1531) : il n'entre pas dans la catégorie souhaitée pour le Challenge AZ de cette année.

Ah ZOLA ! Voilà un homme dont j'aurais aimé vous parler ! Que nenni ! Il est né en 1840 : trop vieux de huit ans…

Alors, je reviens sur les soldats de la classe 1868… En Seine-et-Marne, j'en ai trouvé, des remplaçants, mais les pages sont manquantes… J'ai fait la classe 1867, puis je suis allée sur le site des Archives de l'Aisne, puis celles des Ardennes, et… j'ai lâchement laissé tomber ! Pourquoi ? Je vous y verrais bien, oui, vous, là, qui me lisez ! J'avais réussi à en trouver un : Auguste ZINS qui remplaçait Alfred Anatole GALLOIS, né à Chaumes en Seine-et-Marne. Je vous vois hausser les épaules et penser "ben elle l'a son Z". Oui, certes, je peux lire qu'il est né le 9 mars 1841 à Gros-Réderching, en Moselle, qu'il est fils de Pierre et Catherine SCHMIDST. Sa description est parfaite : les cheveux blond clair, les yeux bleus, mesurant 1,76 et exerçant la profession de journalier.

Quel début en fanfare ! Vite, je me lance à l'assaut des archives départementales de la Moselle. Et là, j'hallucine totalement : comment dire… Des archives en ligne ? Ils appellent ça des archives en ligne. 

Ah, déjà, tout faux ! Pas d'état civil ! Qu'appellent-ils progressivement ? Le site donne un copyright de 2019 : alors le progressif peut nous emmener au moins en 2029 ! Je plains tout ceux qui doivent faire des recherches dans ce département. Mais, peut-être que mon client d'il y a quelques années peut-il comprendre pourquoi j'ai été obligée de me déplacer ?

Je ne parle même pas des archives matriculaires… La cata !

Restons zen ! Je cherche un autre soldat remplacé par un autre ayant la lettre Z comme initiale de patronyme… Après quelques heures de recherche, j'en trouve un : Jean ZAHM. Mais, lui non plus ne fera pas l'affaire. Il est né le 21 janvier 1843 à Rimling, fils de Henry et Marie Anne SCHVAN. Les cheveux châtain foncé, les yeux "roux" et mesurant 1,77 m, il exerce la profession de comptable. Devinez dans quel département se situe Rimling ?... Bingo : la Moselle !

Là, je me dis que trop c'est trop : la lettre Z est déjà difficile du fait qu'elle arrive après ses vingt-cinq copines qui nous ont donné du travail depuis le premier jour de ce mois. Alors, comme tout mauvais élève : j'abandonne !... Et je me promets de ne pas reprendre de sujet patronymique les années à venir : une fois, mais pas deux !

Je dédie cet article à Madame MARCHAL, ma super, mais super, professeur de français alors que j'étais en 5^ème au Collège de jeunes filles Elisabeth de Nassau à Sedan. J'avais déjà grandement le goût de la lecture à l'époque ! Elle peut constater que ce goût ne m'a jamais abandonné ! Je profite qu'elle soit toujours parmi nous pour la remercier, encore et encore… Je vous embrasse très affectueusement !