La Covid-19 : Non ! La Suède ne réussit pas mieux que la France !…
Malheureusement devrais-je écrire ! En effet, si je suis quelque peu rassurée que certains pays n'évoluent pas devant cette pandémie, je suis attristée pour d'autres…
Anders TEGNELL, interviewé par l'Express, explique que la Suède a mieux gérer la pandémie dans son pays que n'a pu le faire la France. Alors, je lui pose une question : alors qu'au 30 avril 2020, la Suède avait un taux de mortalité de 25 pour 100 000 habitants, et la France, 35,97, fin septembre, la Suède annonçait 57,03 alors que la France ne donnait 47,58.
Je ne vais pas là dans une guerre politique et encore moins médicale. Simple citoyenne, je lis les chiffres, je les compare. Il est absolument certain que nous en faisons ce que nous voulons. Les chiffres des contaminés restent ce qu'ils valent : si le pays réalise des tests ou non. Ceux des décès sont aussi de la responsabilité du pays qui comptabilise "tous les cas touchés par le virus" ou ceux qui classent réellement et ne comptabilisent que les décès réellement dus à la Covid-19 et non pas à une autre pathologie déjà en place.
Par contre, ce qui est certain, c'est qu'à partir des chiffres donnés par chaque représentant national, le rapport de 1/100 000 met tout le monde d'accord. En effet, la population de l'Inde atteint 1 358 408 567 habitants, alors, avant que le ratio soit élevé, il faudra énormément de décès. Par comparaison, le Saint Marin, avec 33 419 habitants et 42 décès, fait exploser le compteur !
Ici et là, je lis les mesures adoptées par les différents pays européens : confinement, masques, liberté de rassemblement, décisions économiques, etc. S'il est vrai que pour arrêter la pandémie il faudrait que chacun reste chez soi et vive en autarcie [chose impossible], il faut bien essayer de la juguler, quoi que…
Le site de MIT Technology Review explique l'immunité collective [je suis heureuse de constater que j'avais bien entendu et retenu cette affaire de contamination de 70 % de la population pour stopper la pandémie]. Il est écrit "plus la pandémie est infectieuse, plus les gens doivent être immunisés pour que nous puissions atteindre l'immunité collective". Donc, pas besoin d'être scientifique, médecin, chercheur, pour analyser : comment être immunisé ? Soit en ayant été contaminé [mais là, personne n'est d'accord pour dire si l'on est immunisé ou pas après], soit en étant vacciné [là encore, souci : il n'y a pas encore de vaccin à l'échelle mondiale].
Pour revenir aux dires de M. TEGNELLE, il devrait regarder chez ses frères scandinaves qui, eux, maîtrisent la pandémie. Les gouvernements scandinaves excepté la Suède, ont aussi pris des mesures de fermetures des écoles et autres lieux publics… Ayant eu à gérer la crise après les pays comme l'Italie, la France et le Royaume-Uni, la Scandinavie a été "moins" touchée dès le départ. Les mesures ont donc assuré une moindre propagation du virus. Les résultats sont là, au 30 septembre 2020, le ration 1 pour 100 000 :
- Suède, 57,03
- Danemark, 11,23
- Finlande, 6,21
- Norvège, 5,10
- Islande, 2,87
Le problème pour arriver à cette "immunité collective" c'est l'augmentation journalière de la population mondiale : en moyenne, 230 à 250 000 terriens. Donc, le nombre de terriens concernés par ces 90 % augmente chaque jour :
- le 23 octobre 2020, 6 985 879 345,
- le 24 octobre 2020, 6 986 095 213,
- le 25 octobre 2020, 6 986 312 812.
C'est donc sans fin…
Mais qui a raison ? Laisser la contamination agir pour être collectivement immunisé ? Ou, se cloitrer et attendre que la Covid-19 cesse ? Comment un virus peut-il arrêter de se propager ?... Là encore, le commun des mortels dont je fais partie y perd son latin, et ce ne sont pas les journalistes ni les médecins qui nous aident à y comprendre quelque chose ! Les journalistes[1] font du blabla pour faire de l'audimat, et les médecins donnent chacun une interprétation différente des mesures à prendre, des remèdes à appliquer, etc.
Ma conclusion, tout à fait personnelle, et selon les expressions "le chien se mordant la queue" et "jamais deux sans trois", tant que le seuil pour une immunité collective ne sera pas atteint, ou tant qu'il n'y aura aucune possibilité de vaccin, la Covid-19 tournera dans le monde.
Cette étude Covid-19 n'a aucune prétention médicale ni de conseil de quelle que sorte que ce soit. Dans ma généalogie personnelle, j'ai un ancêtre, Charles Dominique DEVILLERS, décédé du Choléra le 12 juin 1849 à Paris dans le 10ème arrondissement.
https://www.antequam-genealogie.fr
[1] J'ai remarqué que les journalistes avaient les mêmes chiffres que moi : ceux de l'Université Johns Hopkins !