La Guerre de 1870 : le 19 juillet…
Napoléon III, le 19 juillet 1870, déclare la guerre à la Prusse !
Le personnel de l'Ambassade à Berlin reste encore à son poste. Le premier secrétaire, chargé d'affaires, a entre ses mains la déclaration de guerre, qu'il ne doit remettre que sur une dépêche du Cabinet, qui ne sera expédiée qu'après la lecture devant le Corps législatif.
Le chargé d'affaires de Prusse, le comte de SOLMS, est aussi encore à Paris.
Un projet de loi ainsi conçu a été déposé à la Chambre : "Sur leur demande, les députés qui voudront être pourvus d'un commandement dans la garde mobile n'auront qu'à le demander." M. Clément DUVERNOIS, commandant de la garde mobile des Hautes-Alpes, a demandé à être attaché à l'état-major en qualité d'officier d'ordonnance. M. Gustave FOULD suit également l'armée en qualité d'interprète. M. DUGUE de la FAUCONNERIE et six autres des honorable ont aussi sollicité un commandement. Il ne sera pas dit que le patriotisme s'éteint en France !...
L'armée s'organise...Les généraux appelés à commander la grande armée sont :
- L'Empereur,
- Les Maréchaux Le BŒUF, Mac MAHON, BAZAINE et CANROBERT,
- Les Généraux de Division : de CASTAGNY, DUCROS, BATAILLE, de ROCHECHOUART (artillerie), TROCHU, de MARTIMPREY, DECAEN, ROSE, BOURBAKI, RAOULT, CANU de MANDHUY, ESPIVENT de la VILLEBOISNET, BICHON de CAUSSADE, de CISEY CHAMPERON, de FLERAMBAUT, LEGRAND, de BRAHAUT, VERGER (cavalerie), FROSSARD et LADMIRAULT.
Les régiments disséminés le long des frontières des Alpes dirigent une partie de leur effectif par le Rhône, Lyon, Bourg-en-Bresse, Lons-le-Saulnier, Besançon et Mulhouse vers nos frontières de l'Est. A Toulon, les batteries flottantes de réserve sont armées et doivent, sous huit jours, rejoindre Cherbourg. Chacun des deux régiments d'Infanterie de marine qui se trouvent actuellement en France doit fournir un contingent de mille hommes pour être embarqué sur l'escadre de la Baltique.
La guerre est déclarée…