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Antequam... la généalogie !
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Antequam... la généalogie !
  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
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25 février 2019

Les diplômes VS l'expérience…

Diplome

Les diplômes "officiels" que nous possédons, ou pas, sont-ils synonymes de notre valeur professionnelle ?...

Je reste persuadée que non ! Je me présente : baccalauréat série C, licence d'anglais, licence d'allemand, brevet commercial supérieur de dactylo. Voilà pour les titres diplômes civils d'état ! Côté militaire, je possède les 1er et 2ème degrés de langue parlée et écrite en anglais et en allemand, je suis interprète de photos aériennes et satellites. Dans la vie de tous les jours, hormis pour le plaisir, la dernière qualité ne me sert à rien !

Et en généalogie me direz-vous ? Je suis diplômée du centre de formation privé CLG Formation, de Blois. Installée professionnelle depuis trois années pleines mais forte de 35 années de recherches familiales personnelles !

Bien maintenant que je me suis justifiée de mes diplômes, comment puis-je me justifiée de ma qualité professionnelle ? Simplement par la satisfaction du retour de mes clients, de la vente de mes ouvrages et de l'appel que je reçois de professionnels tant pour des reportages télévisuels que pour des articles de la presse écrite. Après, que certains puissent imaginer que, n'ayant aucun diplômes universitaires, je ne sois pas une bonne professionnelle, je les laissent parler car ils n'ont aucune bases sérieuses pour avoir de tels propos.

La première formation universitaire a été proposée en 2008 par l'Université de Corte, formation qui n'existe plus aujourd'hui. Alors, je pose la question à ces formateurs de généalogie, formateurs en 2019 et installés avant 2008 : "quels diplômes universitaires de généalogie possédez-vous ?". Autre question "Avez-vous fait une mise à jour de vos connaissances et de votre façon de travailler ? Si oui, quand et où ?". En effet, il a bien fallu que quelqu'un commence, sans diplôme particulier sur le sujet, pour former les autres. Cette personne est-elle réellement compétente en tout ou bien n'a-t-elle que quelques compétences dans un ou plusieurs domaines ?

Les centres privés de formation sont-ils moins compétents dans le domaine que les universités ? Je ne sais...

Par contre, je sais que certains diplômés universitaires ou non ont des lacunes… Comment un professionnel diplômé d'université peut écrire une information trouvée sur le net, formation incomplète, ne pas la vérifier, et la recopier telle que dans un article ? C'est, pour ma part, un manque de professionnalisme évident, ou alors, un manque d'expérience, cette expérience qui fait que nous sommes précis et pointus !

Comment ce professionnel diplômé d'université pêche pour sa demande auprès des Services nationaux du patrimoine pour demander son autorisation SIAF ? Pourquoi ne sait-il pas qu'il DOIT faire cette demande ? Manque de la part de l'enseignant dans sa formation ou manquement aux règles établies ? Dans ma formation privée, j'ai eu toute cette partie dite "Installation de l'étude", je savais donc faire !

Comment ce professionnel, diplômé ou non, et cela ne m'intéresse pas plus, je ne retiens que le fait que ce professionnel soit reconnu, comment donc peut-il après cinq années de centenaire de la Première Guerre Mondiale, comment peut-il, après avoir été interviewé par Mémoire des Hommes, demandé la signification de "camp 1 et camp 2" inscrits dans une fiche matricule ? Simplement, parce ce que ce généalogiste n'est pas spécialiste de ce domaine militaire. Ce n'est donc pas grave ! Ce n'est pas parce que nous sommes des professionnels que nous sommes spécialistes dans tous les domaines…

Et l'expérience, peut-elle se suffire à elle-même ? Pourquoi non ? Certes, la formation, privée et/ou universitaire, complète les acquis. Mais l'expérience reconnue désormais dans un grand nombre de domaine par les VAE n'est pas négligeable. Elle est aussi importante que la formation. j'ai rencontré des diplômés qui ne savaient pas chercher dans un dépôt d'archives alors que des "amateurs" maîtrisent très bien ces lieux… D'ailleurs un mémoire d'université n'hésite pas à le dire : un amateur peut être, dans les recherches, l'égal d'un professionnel...

Après, chaque professionnel est capable de savoir s'il a besoin de formation ou pas, s'il veut suivre une formation ou pas. Notre clientèle peut être des personnes qui cherchent et ne trouvent pas, j'appelle cela un accompagnement ou un coup de pouce. Mais notre clientèle vise principalement des personnes qui veulent tout savoir mais qui ne veulent pas perdre de temps à chercher, pire, à se former pour pouvoir chercher. Pour ma part, mes clients sont principalement ceux qui n'ont pas le temps. De plus, le fait d'être installée professionnelle, certaines portes s'ouvrent et me permettent d'accéder à des informations qui me servent dans la rédaction d'ouvrages. Généalogiste professionnelle aujourd'hui ne signifie plus "faire des recherches pour d'autres". La profession s'est ouverte à bien d'autres possibilités. Il n'y a qu'à regarder sur la toile tous ces généalogistes plus "commercialisés" qu'au service d'un client… C'est la transformation, c'est l'évolution…

Et puis, nous sommes tous UNE personne avec ses atouts personnels, son chemin professionnel, son chemin intellectuel, sa ou ses formations, sa connaissance des différents outils mis à notre disposition (les logiciels informatiques, les matériels d'impression, de saisie photo, etc.) …  Un client peut demander la même recherche à plusieurs professionnels, il aura autant de présentations différentes de sa demande qu'il aura fait travailler de professionnels. Au final, c'est LUI, le client, qui fera son choix et qui saura dire "quel est le meilleur travail !"

Je pense donc que d'écrire "qu'il n'est pas normal qu'un généalogiste professionnel ne suive pas une formation universitaire" n'est pas correct ! Le diplôme universitaire ne justifie en aucun cas de la valeur professionnelle de l'individu ! L'expérience est déjà plus convaincante…

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Commentaires
M
Bonjour Madame, je me présente : DEUG allemand (longtemps interprète professionnelle après quelques années de travail en Allemagne), BTS secrétariat de direction trilingue, diplômée de la chambre de commerce franco allemande, licence AES, maîtrise gestion des services publics, DEA droit public et... DU généalogie et histoire des familles. Parce qu'il est toujours bon d'apprendre, parce que le réseau estudiantin permet de créer un réseau, entre autres. Je pourrais être notaire ou avocat sans autres formalités grâce à mon expérience professionnelle, mais cela ne m'intéresse pas. En revanche, je considère que la généalogie doit être synonyme de rigueur, je suis donc effarée des fautes de français et d'orthographe que l'on lit partout, qu'en pensez vous ?
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F
Bonjour Christiane, je ne vois qu'un seul généalogiste pro dans les portraits d'indexeurs sur MDH... Vous serez aimable de bien vouloir me citer les sources de vos propos concernant "ce professionnel soit reconnu, comment donc peut-il après cinq années de centenaire de la Première Guerre Mondiale, comment peut-il, après avoir été interviewé par Mémoire des Hommes, demandé la signification de "camp 1 et camp 2" inscrits dans une fiche matricule ?". Qui est l'auteur de la demande, quel espace Facebook ou autre réseau social a reçu cette demande, quelle est l'identité du soldat de la fiche matricule, pour pouvoir vous répondre correctement. Sauf votre respect.
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S
Je me présente : Baccalauréats B et A1, licence, maîtrise, DESS en techniques d’archives et de documentation, maîtrise d’histoire, DEA en anthropologie de la famille, DESS en sociologie appliquée au développement local.<br /> <br /> Installé comme professionnel depuis bientôt 19 ans, je fais de la généalogie depuis 39 ans. Je publie des articles dans des revues de généalogie locale ou paraissant en kiosque depuis 28 ans, sans compter le blog que je tiens depuis 13 ans et quelques ouvrages parus à côté. Je participe depuis plusieurs années à une émission de généalogie sur Radio Mon Païs et j’ai été crédité dans les génériques de plusieurs émissions de télé en France et à l’étranger.<br /> <br /> Depuis 2011, je suis chargé de cours à l’Université de Nîmes, deuxième formation universitaire à être proposée en France (elle est née en 2009), après celle de Corte (apparue en 2001 sous forme de DU puis transformée en 2008 en Licence pro, qui n’existe plus et qui était la seule formation universitaire proposée pour des généalogistes successoraux et exclusivement successoraux). Certes, je n’ai pas de formation universitaire en généalogie mais en tant que chargé de cours, j’ai l’obligation morale de mettre mes connaissances à jour dans ce domaine, les cours devant être mis à jour tous les trois ans. De ce que je peux constater de par les différentes promos que j’ai pu avoir, les généalogistes qui viennent faire le DU sont des personnes qui ont deux profils : ils veulent en faire leur métier (dans le successoral ou le familial et pour cela souvent ils font des stages chez des professionnels) ou ils viennent chercher de la méthodologie pour pouvoir ensuite mieux chercher. Ce qui me fait dire que si le généalogiste professionnel ne se forme pas, sa clientèle est en demande elle et le fait. S’il veut continuer à avoir de la clientèle, le généalogiste professionnel n’a pas d’autre choix que de se former à son tour. Quelle que soit la demande de sa clientèle. Et quelle que soit la formation qu’il fasse.<br /> <br /> Dans le domaine de la généalogie, la VAE n’est pas faisable. En effet, cette dernière de par la loi ne s’applique pas pour les DU. Or, les diplômes de généalogie qui existent en France métropolitaine se font exclusivement ainsi.
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P
L'éternel débat diplôme or not diplôme !! Je rappellerai juste que la profession de généalogiste familial n'est pas réglementée et ne nécessite aucun diplôme pour l'exercer. Elle nécessite, par contre, de solides connaissances en généalogie, en archivistique, recherches documentaires, bureautique (manipulation des logiciels de présentation des recherches : traitement de texte, mise en page, traitement d'image, etc.) et une capacité à être autonome dans d'autres domaines : publicité, marketing, comptabilité, innovation, etc. Jusqu'ici, je n'ai vu aucune formation universitaire qui apportait toutes ces connaissances.
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