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Antequam... la généalogie !
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Antequam... la généalogie !
  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
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16 septembre 2016

La généalogie… une affaire d'âge ?...

 

http://www.antequam-genealogie.fr/

Lorsque j'ai débuté la généalogie il y a trente-deux ans, je faisais jeunette… Mais désormais, la généalogie attire autant les jeunes que les anciens !

Eh oui, il y a trente-deux ans, faire de la généalogie ressemblait à un parcours du combattant administratif. Les recherches se faisaient grâce aux échanges que nous avions avec les mairies. Les résultats étaient plus ou moins rapides, plus ou moins cordiaux, mais nous y arrivions !

 

Encore à la fin du 20ème siècle, vers 1999, je me souviens d'une commune, Belleu (02) dont le maire m'avait adressé une note en retour comme quoi le travail de l'état-civil n'était pas de nous donner les copies des actes et qu'il me fallait aller aux archives départementales, l'adresse était donnée. Sauf que… à cette époque encore, j'habitais à Dakar, au Sénégal !

Mais ce courrier était juste, les recherches de ce type ne fait pas partie des attributions des mairies. Alors, dans les petites mairies, il était parfois difficile de faire face, d'autant, que, par endroit, la secrétaire de mairie se partageait entre plusieurs communes…

La généalogie était donc, avant l'arrivée du net, une affaire d'"anciens". Lorsque j'écris anciens, c'est tout simplement que, à la retraite, nous avons plus de temps. Plus de temps pourquoi me direz-vous puisque cela se passait par courrier ? Plus de temps pour analyser les documents en notre possession, les trier, les classer, saisir les données sur un cahier, parfois informatiquement à l'aide d'un tableau, revérifier les documents, en demander d'autres, …

L'informatique a permis une évolution et une pratique beaucoup plus simple de la généalogie. Je me souviens de mon premier logiciel, acheté une misère dans un hypermarché. Au moins, je visualisais correctement les liens entre mes ancêtres. Puis, je me suis "lancée" dans l'achat d'un "vrai" logiciel. A l'époque, il y en avait trois grands sur le marché : Généatique, Hérédis et Parentèle (cités dans l'ordre alphabétique et non pas de qualité). En vacances en France, je n'ai pas eu le choix : il n'y avait que celui du CDIP en rayon ! Alors, me voilà repartie avec, dans mes bagages, un réel logiciel pour travailler ! Et là, boum, je me rends compte de certaines erreurs de liens, de parentés, mais quel bonheur pour travailler !

Dans le même temps, nous utilisions le minitel. Il y avait déjà des données, mais il fallait être patient. C'était tout de même une sacrée révolution ! Et puis, boum, l'arrivée de la toile géante, celle que l'on appelle familièrement, désormais, le net. Là, une explosion de données, mais pas tout de suite les archives, je vous vois, vous, les jeunes, impatients de tout avoir ! Non, les archives en ligne ne sont pas arrivées tout de suite. Là encore, le "vrai" généalogiste a attendu, et il a bien fait : tout arrive. Oh, plus ou moins rapidement selon les départements, mais là encore, ce n'est pas une priorité des services publics. Cela a un coût, et les subventions diminuent ! Et puis, les départements qui ont investi dans de superbes locaux, ils en font quoi désormais de leurs locaux ! La fréquentation a plus que baissé ! Pourtant, il y a encore une mine d'informations à utiliser, à explorer, à … dépouiller !

Mais, de nos jours, le généalogiste veut tout rapidement, gratuitement, et… chez lui ! Alors, les archives départementales…

Le côté positif de cette arrivée d'informations sur le net, c'est que la généalogie n'est plus une affaire d'"anciens". Les jeunes aussi prennent le temps de rechercher leurs ancêtres… Il y a même un groupe sur Facebook,  "Je fais de la généalogie, j'ai moins de cinquante ans et j'assume (ou pas)"! C'est dire…

Je ne suis pas sûre que tous ceux qui lisent ces échanges aient tous moins de cinquante ans, et heureusement. Les "anciens" sont là aussi pour aider les jeunes dans leurs recherches. Ces échanges nous renvoient au débat sur l'utilité des associations et cercles de généalogies.

Maintenant, tout n'étant pas sur la toile, la généalogie pour certains s'arrête aux patronymes associés à des dates de naissances, mariages et décès. Avec le Centenaire de la Grande Guerre, beaucoup se sont penchés sur les registres matricules et les JMO[1]. Qu'en est-il des autres sources exploitables ?...



[1] Journaux de Marches et des Opérations

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