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Antequam... la généalogie !
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Antequam... la généalogie !
  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
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2 août 2016

Et si l'on revenait à la généalogie "vieille école"...?

 

école

Les bases de toutes choses ne sont-elles pas le B.A. BA ?

Et oui ! S'il on expliquait clairement aux nouveaux chercheurs, voire même peut-être à certains cherchant déjà, les bases fondamentales de la recherche BMS-NMD, peut-être les associations et cercles de généalogie retrouveraient un nouvel élan.

En effet, lorsque je lis sur la toile : "j'ai la date et le lieu de naissance, la date et le lieu de décès de mon ancêtre, comment faire pour trouver le mariage ?" J'ai envie de répondre : chercher ! D'abord, à quelle époque ? Et puis, où en êtes-vous de votre généalogie ? Débutez-vous ?...

Il est tellement facile de poser une question et d'attendre que le bénévole, ou le spécialiste qui veut prouver sa science, réponde, voire même trouve la réponse ! Alors, où est l'intérêt de faire SA généalogie si ce sont les autres qui cherchent, gratuitement en plus !

Autre question encore : "Comment faire pour trouver la fiche matricule de mon ancêtre ?"… Adhérant d'une association, ces personnes auraient les renseignements, l'accompagnement…

Pour revenir au commentaire de Christophe sur l'article du 31 août, "les associations et la généalogie", ainsi que l'article du Blog d'une généalogiste, l'indexation collaborative", que veulent les gens ? Le beurre, l'argent du beurre et la crémière. En fait, ils veulent du nombre, des personnalités en lien dans leur généalogie et… être reconnu ?

On en perd le fil conducteur… La généalogie : passion, phénomène de mode, … ? Mais la qualité de nos recherches, la qualité du rendu de notre travail, où est-il désormais ?

Je reviens donc en arrière, dans un passé pas si lointain…

Il y a 32 ans, lorsque j'ai débuté la généalogie en amateur, j'habitais l'étranger, certes, mais en France, il en était de même. Nous travaillions avec nos mimines, nos photocopies, nos courriers dans les mairies. D'ailleurs, toutes ne répondaient pas puisque leur vocation n'était pas ce service public actuel que tout le monde critique…

Il nous fallait donc beaucoup de … patience, de précision dans la lecture des actes pour pouvoir aller de l'avant. Ce qui nous manquait, nous devions aller dans les archives départementales. Je me rappelle avoir fait du co-voiturage pour aller aux Archives de Laon, avoir dormi au F1 pour pouvoir rentabiliser le déplacement et rester deux jours. Car, bien évidemment, ce que nous cherchions, nous le trouvions à l'heure de la fermeture…

Mais c'était passionnant ! Nous relisions les actes afin de vérifier que nous n'avions rien oublié… Nous retournions chercher, encore et encore… Je dirais presque que cette période me manque : cette quête inlassable !

Aujourd'hui, tout va trop vite ! Les gens cherchent sur le net, enregistrent, parfois avec un logiciel de généalogie, parfois sans, et ne notent que les dates qui les intéressent. Ils ne lisent pas vraiment les actes : les témoins, le lieu de résidence du gendre, celui qui deviendra le beau-frère, le métier !

Ah… le métier ! Il explique souvent parfois pourquoi nos ancêtres se sont déplacés : j'en ai eu un poseur au chemin de fer en Alsace. Il a participé à la mise en place de la ligne Strasbourg-Wissembourg. J'ai donc fait toutes les communes sur le trajet, et… je lui ai trouvé une belle descendance ! Pourquoi mes ancêtres scieurs de long axonais se sont trouvés dans le Morvan ? Parce que Vauban, trop satisfait de sa main d'œuvre, les a invités à le suivre pour d'autres aventures ? Pourquoi la cousine de mon grand-père, cuisinière en sucre, est venue s'installer à Moissy-Cramayel ? Pour la sucrerie de Lieusaint, je l'ai souvent imaginé... Eh bien non ! Simplement à cause de la guerre, elle était réfugiée avec ses parents à la ferme de Cramayel !

Donc, un conseil aux généalogistes amateurs nouveaux, en place, voire même confirmés : prenez le temps, apprenez, allez à la source de l'aide : les cercles et les associations ! Ils n'attendent que vous pour vous faire profiter de leur expérience, pour vous présenter les documents que vous pouvez utiliser tant généalogiques qu'historiques !

L'expression "Paris ne s'est pas faite en un jour" est grandement valable pour la généalogie. Un débutant ne peut pas comparer sa généalogie avec celle d'un généalogiste qui œuvre depuis de nombreuses années. Certes, avec les moyens mis à notre disposition actuellement, il avancera plus vite dans ses recherches mais seront-elles aussi qualitatives ???

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Commentaires
A
Totalement d'accord avec vous Brigitte !... Il faut aimer cresuer !
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B
Bonjour<br /> <br /> je ne pense pas qu'il y ait une opposition entre 2 généalogies, une qui serait vieille école et une qui serait internet, in, dans le temps, rapide .... Ce n'est pas parce qu'on cherche via internet, via des bases des données ou des relevés, qu'on ne cherche pas aussi dans les registres en ligne, dans les archives départementales ou nationales, qu'on ne lise pas plusieurs fois attentivement les actes qu'on trouve. Ce que vous appelez une généalogie "vieille école", c'est pour moi le coeur de la généalogie, qui aujourd'hui peut utiliser un nouveau moyen d'accès à travers internet, et c'est tant mieux à mon avis. Bien sûr on a l'impression de progresser plus vite, mais si on veut ne pas rester superficiel, on se met à creusere. Et si on aime vraiment, on creuse :)
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A
J'ai connu aussi : arrivée pour s'inscrire dans notre association, elle nous a donné son nom et ses prénoms pensant que l'ordinateur allait faire démarrer l'imprimante pour obtenir toute l'Histoire de sa famille... Quelle étonnement elle a eu lorsqu'on lui a expliqué que non !...
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A
Vous m'avez fait sourire! C'est vrai que certains aimeraient que tout leur tombe dans le bec tout cuit! J'habite a l'etranger et j'appartiens a un petit groupe qui cherche aux USA, Allemagne, France, Italie... Seulement un de nos membres peut remonter plus de 2 generations aux USA. Au meeting dernier, une nouvelle "genealogiste" est arrivee. Sa soeur avait fait les recherches pour obtenir son certificat de DAR (Daughter of the American Revolution). La visiteuse avait juste a remplir la fiche avec ses propres informations et retourner le dossier pour obtenir son certificat egalement. C'est alors que nous avons realise pourquoi elle etait la! La soeur n'avait pas recherche toutes les familles et elle pensait...que...peut-etre...nous pourrions le faire pour elle. Elle a meme accuse sa soeur de ne pas faire les recherches car, surement qu'elle les considerait comme "the back sheep of the family" (les brebis galeuses de la famille). Nous avons tous du demontrer beaucoup de patience ce jour la en esperant qu'elle ne revienne jamais!<br /> <br /> Et je n'ai pas pense que vous etiez medisante de ceux comme nous qui habitent si loin de la France et de nos recherches via Internet. Comme vous dans le temps, comme se sont les seuls documents que nous avons a notre disposition, nous epluchons les archives en ligne, prenons notes de tous les details possibles et imaginables (Je pense avoir trouver les parents d'un GGG...pere grace a la signature de son frere sur de nombreux acte par exemple) et gardons nos dollars pour plus tard quand ces archives auront tout donne et qu'il faudra aller plus loin.
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A
Pas besoin d'excuses : c'est tellement bon d'échanger ! Pour ma part, généalogiste professionnelle depuis peu. J'apprécie le fait de travailler à mon rythme, de prévoir mon planning, de rédiger le travail à ma façon, mais...<br /> <br /> Je suis heureuse de retrouver d'autres collègues, 3 jours tous les trimestres en moyenne. En effet, ces jours-là, nous pouvons échanger, échanger sur tout : nos problèmes, nos dernières découvertes, nos difficultés dans nos recherches...<br /> <br /> Et, parfois, l'œil neuf fait que ce qui nous échappait nous saute presque à la figure et la seule expression qui me vienne est "Mais c'est bon sang bien sûr !" A bientôt Jub
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