Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Antequam... la généalogie !
Antequam... la généalogie !
  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 226 830
25 novembre 2020

ChallengeAZ : V comme… VASSOU Charles

Je reviens sur la commune de Saint-Fargeau pour la lettre V. Ce jeune homme a été remplacé et n'a pas vécu bien vieux : malade ?... Aucune information…

Saint-Fargeau

Charles VASSOU naît le 15 mai 1848 à Guitrancourt, dans les Yvelines. Il est fils de Joseph Antoine, 36 ans, jardinier, et Luce Louise GAUTRIN, 33 ans, sans profession. Il est le quatrième d'une fratrie de cinq enfants :

  • Auguste Isidore Joseph, né le 8 février 1835,
  • Emile Hippolyte, né le 9 février 1840, décédé le 27 avril 1845,
  • Jean Baptiste Joseph, né le 21 octobre 1842,
  • Marie Henriette, née le 9 janvier 1851.

Si ses deux frères aînés ont été concernés par le service militaire, Joseph sera surtout concerné par la Guerre de 1870-1871. En effet, alors qu'il rejoint la mairie de Melun en 1868 pour le tirage au sort de sa classe, la Prusse se prépare militairement, autant en hommes qu'en matériels. 

VASOU Charles - FM

Charles tire le numéro 20. Il sait qu'il va "partir"… Sa fiche le décrit les cheveux châtains, les yeux gris-bleu et mesurant 1,73 m. Il sera remplacé par Félix LAUFFER, né le 31 octobre 1848 à Bischwiller, dans le Bas-Rhin. En lieu et place de partir au service militaire Charles est inscrit au registre de la Garde mobile sous le numéro 1078, le 15 mai 1869. Il va connaître le combat puisque la Garde mobile va participer à la Guerre…

Il rentre chez lui, sain et sauf ? Nul ne sait aujourd'hui, qui se soucie de savoir que son ancêtre a été blessé ou non à la Guerre de 1870 ? Peu de gens… Le 20 janvier 1872, à Saint-Fargeau, il épouse Claire BORDIER, 19 ans, sans profession, du même village. Son frère aîné, Auguste, résidant à Pithiviers, dans le Loiret, Charles part s'y installer. Là-bas naît leur fille, Marthe Mélanie Eugénie.

Et puis, avec le temps, Charles revient dans son village, au hameau de Jonville. Sa fille vit bien avec lui alors que son épouse, Claire, réside avenue Philippe du Roule à Paris, où elle est cuisinière. Mais la vie continue et Charles est l'heureux grand-père d'une petite Albertine Maria Emilie, le 4 octobre 1891. Les parents de la petite ne se marient que le 27 avril 1895, mais peu importe. La même année, une autre naissance vient combler le grand-père, c'est Suzanne Germaine qui pointe le petit bout de son nez le 16 mai 1895.

Charles est-il malade ?... Âgé de 49 ans, il s'éteint le 9 octobre 1897 sans avoir de nouvelles de son épouse…

BORDIER Claire

Résidant à quelques cinq kilomètres de Saint-Fargeau, j'aimerais rencontrer la descendance de ses filles, les petits-enfants de Albertine et Suzanne devraient avoir à peu près mon âge, à cinq ou dix ans près… !

Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité