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Antequam... la généalogie !
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  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
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6 novembre 2020

ChallengeAZ : F comme… FAYART Victor Arthur Ferdinand

En généalogie, il faut parfois une dose de chance, de hasard, pour trouver un renseignement concernant un ou une ancêtre…

Dans la liste des documents concernant un ancêtre masculin se trouve le dossier militaire. La règle est simple ajouter 20 à l'année de naissance et trouver le lieu de résidence des parents cette année-là. Jusque-là, la règle s'applique assez facilement !

Victor Arthur Ferdinand FAYART naît le 7 février 1848 à Lacroix Saint-Ouen, dans l'Oise. Il est fils de Louis Joseph Ferdinand, 34 ans, cordonnier, et Virginie Clémence CONNÉTABLE, 29 ans, ménagère. Victor, appelé surtout Ferdinand, est le quatrième enfant d'une fratrie de cinq, tous nés dans la commune :

  • Virginie Valérie, le 12 décembre 1838,
  • Marie Adélina, le 22 avril 1843,
  • Victorine Maria, le 13 juillet 1858,
  • Alphonse Nicolas, le 6 décembre 1857.

Le dernier décède le 2 avril 1861, toujours dans la même commune de Lacroix Saint-Ouen. Au dénombrement de l'année 1861, Louis Joseph et sa famille réside bien dans la commune.

FAYART - Recensement 1861

Le 19 février 1862, Marie Adélina épouse Ernest DÉTEZ. Les parents de la mariée sont présents au mariage.

FAYART Maria Adélina - mariage 2

Mais, comment trouver le lieu de résidence des parents ? Par les recensements ! Sauf que, là, ce n'est pas un renseignement aisé à trouver : les parents peuvent avoir déménagé et se trouver entre deux recensements. En effet, s'il est confirmé par l'acte de mariage de Maria que la famille réside encore à Lacroix Saint-Ouen en 1862, le dénombrement de 1866, en date du 8 juillet, confirme que Louis, Virginie et leur fils n'habitent plus la commune.

Le hasard intervient… En effet, dans le recensement de la classe 1868 du bureau de Melun, en Seine-et-Marne, se trouve le dossier de Victor Arthur Ferdinand, celui-là même qui est né dans l'Oise.

FAYART - FM

Le dossier militaire de Victor Arthur Ferdinand le décrit les cheveux blond foncé, les yeux gris et mesurant 1,71 m. Il est aussi écrit qu'il réside à Paris… Il exerce une profession surprenante, que je ne connais pas : layetier ! Le layetier est un menuisier de menus ouvrages : il fabrique et vend des caisses en bois servant souvent à l'emballage.

Victor tire le numéro 17, il doit donc faire son service militaire. Il rejoint le 2ème Régiment d'Infanterie de Marche le 5 septembre 1869, inscrit sous le numéro 1589. Il est réformé le jour même. Aucun renseignement complémentaire dans son dossier mais je pense qu'il a une constitution très fragile…

Une lecture des dénombrements de 1868 et 1872 s'impose. Rien, chou blanc total !

J'en conclus donc que la famille a résidé à Seine-Port entre la date du mariage de leur fille, 19 février 1862, et la date du recensement de population de ladite commune, le 22 mai 1872.  J'aurais dû retrouver la famille sur les recensements de 1872 de la commune de Lacroix Saint-Ouen, celui-ci datant du 8 juin 1872, mais, si le document a été signé après la mise en page, cela nous laisse à penser que Louis Joseph et Virginie Clémence ont bien quitté Seine-Port pour revenir chez eux. Sont-ils revenus parce que leur fille Victorine Maria épouse MEUNIER était malade ? Cela peut être une possibilité puisque cette dernière décède le 9 mai 1872.

Et puis Victor Arthur Ferdinand et son père vont décéder. Le dernier avant le premier, le 14 février 1880 et puis Victor le 31 juillet 1883. L'hypothèse qu'il soit vraiment malade au point d'être réformé est vérifiée puisqu'il décède, célibataire, à l'âge de 35 ans. La déclaration est faite par Louis Ernest DÉTEZ et Jean Baptiste Alphonse BOMBARS, ses deux beaux-frères.

FAYART - décès

C'est donc le hasard qui fait que j'ai des informations sur cette famille qui a résidé à Seine-Port si peu de temps. Il reste à trouver les réponses aux questions suivantes : pourquoi être venus à Seine-Port, pourquoi en être repartis et de quoi souffrait Victor Arthur Ferdinand FAYART ?...

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