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Antequam... la généalogie !
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  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
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21 octobre 2020

La Guerre de 1870-1871 : GALANTIN Alfred Théophile, classe 1867…

GALANTIN Alfred Théophile est un collatéral de ma généalogie. C'est par le nom de famille de sa mère que j'ai pu faire le lien…

GALANTIN Alfred - naissance

GALANTIN Alfred Théophile naît le 26 avril 1847 à Braine, dans l'Aisne. Il est fils de Jean Marie, 30 ans, géomètre, et Marie Henriette Ismérie PLONQUET, 27 ans, sans profession. Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants, tous nés à Braine :

  • Achille, le 27 juillet 1839,
  • Clémentine, le 8 février 1842,
  • Hyppolite alexandre Eugène, le 9 juin 1850, décédé le 7 octobre de la même année.

Son père, Jean Marie, décède le 22 décembre 1860, et sa mère se remarie à Vailly, le 25 février 1863 avec Claude Marie Gabriel Jules DESPLANCHE(S), 61 ans, charpentier. Si c'est le second mariage pour Marie Henriette, c'est le troisième pour l'époux.

De son premier mariage,Claude Marie a eu sept enfants, deux sont décédés en bas âge, quatre sont mariés, reste Joseph Alphonse, qui aurait 20 ans, aucune autre information. De son deuxième mariage, il a eu à charge un seul des trois enfants de son épouse, Marguerite Victoire PANEL. Cette enfant, Clémence Félicité a eu un garçon Charles Victor, né le 25 septembre 1855. En 1863, Clémence est absente de la famille, seul Charles est là.

La famille de Alfred Théophile est donc ainsi recomposée :

  • DESPLANCHES Joseph Alphonse, 20 ans,
  • GALANTIN Alfred Théophile, 16 ans,
  • KNAUS Charles Victor, 8 ans.

GALANTIN Alfred - FM

A l'appel de sa classe en 1867, Jean Marie est déclaré "faible de complexion" et ajourné. Mais, en 1868, l'armée le "visite" à Montargis et, cette fois, il est déclaré apte et doit rejoindre le 1er Régiment d'Infanterie de Marine, le 3 septembre 1868. Arrivée au corps, il a pour matricule le numéro 13578. Sur sa fiche il est décrit châtain aux yeux "châtains", et mesure 1,60 m. Du fait de ses problèmes de santé, il n'est pas affecté sur le terrain et monte de grade en grade :

  • caporal le 11 mars 1869,
  • sergent le 5 juin 1870,
  • sergent major le 13 novembre 1870.

Le 22 mars 1871, il rejoint ses camarades au front pour y rester jusqu'au 6 juin 1871. Le 4 décembre 1871, il demande à redescendre au grade de sergent pour raison de santé. Il rentre chez lui avec son certificat de bonne conduite.

Pendant son séjour à l'armée, Claude Marie DESPLANCHES est décédé, le 21 février 1873 et sa mère, sa sœur et son beau-frère se sont installés, en Seine-et-Marne.

 

Passé dans la réserve de l'armée le 30 juin 1873, il change de Subdivision militaire pour être inscrit à celle de Melun, le 10 septembre 1875.

C'est à Nemours que, le 10 novembre 1875, il épouse Françoise PPROD'HOMME, 31 ans, marchande de bonneterie. Elle est fille de Mathieu jacques, décédé, et Louise Ernestine DEPOORTER. L'année suivante, le 8 octobre 1876, naît la petite Marie Clémentine. Elle sera la seule enfant du couple.

Son dossier militaire n'indique pas sa date de passage dans l'armée territoriale mais note qu'il est inscrit dans la réserve de la territoriale le 1er juillet 1882.

Le 18 juin 1885, à Nemours, il déclare le décès de sa maman, Marie Henriette ismérie. Il habite alors avec sa famille dans le 4ème arrondissement de Paris. Quelques années plus tard, ils résident à Soisy-sous-Montmorency, aujourd'hui le Val-d'Oise. Jean Marie GALANTIN est définitivement rayé des contrôles militaires le 1er juillet 1893.

Françoise PROD'HOMME décède le 15 mars 1895 et Jean Marie a juste le temps de marier sa fille le 17 février 1902 avec Heri François Félix Andrieu. Il décède le 11 juillet 1902, à l'âge de 55 ans…

Parfois, lorsque je me demande pourquoi j'aime voyager, je devrais relire les notes de ma généalogie…

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