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Antequam... la généalogie !
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  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
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23 juillet 2020

La Guerre de 1870 : le 23 juillet…

Les anciens légionnaires honovriens, qui se trouvent encore en France au nombre de 400, demandent à former une légion étrangère qui serait placée aux avants gardes de l'armée du Rhin.

Cette demande est rejetée par le gouvernement français. Les légionnaires, bien décidés à servir de leur personne d'armer un navire, d'essayer de débarquer sur un point de la côte allemande et de s'y interne en faisant une guerre de "guérilla". Quelqu'un aurait avancé 800 000 Frs pour réaliser cette tentative héroïque qui semble plus du domaine de l'aventure...

Canon Krupp

La mobilisation allemande est terminée dans chaque région territoriale de corps d'Armée. Les transports de concentration commencent, trois armées se groupent entre la Moselle à droite et le Rhin, à gauche :

  • à l'ouest, la Ière armée, général STEINMETZ, à hauteur de Trèves,
  • à l'est, la IIIème armée, prince royal de Prusse, à hauteur de Landau,
  • au centre, et un peu en arrière, la IIème armée, prince Frédéric Charles, à hauteur de Kreuznach.

Les fonctions de généralissime sont exercées sur place par le roi Guillaume, assisté du chef d'état-major, le général MOLTKE.

Le port du Heppens est armé du canon Krupp qui a été présenté à l'Exposition de 1867. [photo ci-dessus]

 

Proclamation Napoléon III

Proclamation de l'Empereur au Peuple français

"Français,

Il y a dans la vie des peuples des moments solennels où l'honneur national, violemment excité, s'impose comme une force irrésistible, domine tous les intérêts et prend seul en mains la direction des destinées de la patrie. Une de ces heures décisives vient de sonner pour la France.

La Prusse, à qui nous avons témoigné pendant et depuis la guerre de 1866, les dispositions les plus conciliantes, n'a tenu aucun compte de notre bon vouloir et de notre longanimité. Lancée dans une voie d'envahissement, elle a éveillé toutes les défiances, nécessité partout des armements exagérés, et fait de l'Europe un camp où règnent l'incertitude et la crainte du lendemain.

Un dernier incident est venu révéler l'instabilité des rapports internationaux et montrer toute la gravité de la situation. En présence des nouvelles prétentions de la Prusse, nos réclamations se sont fait entendre. Elles ont été éludées et suivies de procédés dédaigneux. Notre pays en a ressenti une profonde irritation, et aussitôt un cri de guerre a retenti d'un bout de la France à l'autre. Il ne nous reste plus qu'à confier nos destinées au sort des armes.

Nous ne faisons pas la guerre à l'Allemagne, dont nous respectons l'indépendance. Nous faisons des vœux pour que les peuples qui composent la grande nationalité germanique disposent librement de leurs destinées.

Quant à nous, nous réclamons l'établissement d'un état de choses qui garantisse notre sécurité et assure l'avenir. Nous voulons conquérir une paix durable, basée sur les vrais intérêts des peuples, et faire cesser cet état précaire où toutes les nations emploient leurs ressources à s'armer les unes contre les autres.

Le glorieux drapeau que nous déployons encore une fois devant ceux qui nous provoquent est le même à travers l'Europe les idées civilisatrices de notre grande Révolution. Il représente les mêmes principes ; il inspirera les mêmes dévouements.

Français,

Je vais me mettre à la tête de cette vaillante armée qu'anime l'amour du devoir et de la patrie. Elle sait ce qu'elle vaut, car elle a vu dans les quatre parties du monde la victoire s'attacher à ses pas.

J'amène mon fils avec moi, malgré son jeune âge. Il sait quels sont les devoirs que son nom lui impose, et il est fier de prendre sa part dans les dangers de ceux qui combattent pour la patrie.

Dieu bénisse nos efforts ! Un grand peuple qui défend une cause juste est invincible !

Napoléon."

La preuve en est que la France est belle est bien prête à combattre…

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Commentaires
A
En effet, Plumesquale, mais je ne fais pas de constat, pas encore, je suis seulement celle qui fait une revue de presse au jour le jour et en 1870 ! Donc, la presse et la politique vont dans le sens que "Nous allons la gagner cette guerre !", tout comme en août 1914 les Français partaient la fleur au fusil sûrs de gagner la guerre et avant Noël en plus !...
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P
La France n'est pas vraiment prête à combattre !!! C'est le discours politique du moment. De la poudre aux yeux impériale. Joli sur le papier, une catastrophe sur le champ de bataille, la suite le prouvera.
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