La Guerre de 1870 : le 22 juillet…
Les Allemands font sauter le pont de Kehl, sur le Rhin, rive badoise, afin d'interdire aux troupes françaises un passage du fleuve qui aurait été protégé par la forteresse de Strasbourg.
Dans un article du journal "Le Gaulois" du 23 juillet 1870, il est écrit : "Il a été décidé, par un arrêté du ministre des Finances, que tous les employés appartenant aux diverses branches de l'administration des finances, nommés dans les services de la Trésorerie et des Postes auprès des armées seraient maintenus sur les cadres. Ces messieurs seront remplacés provisoirement et retrouveront leurs positions après la campagne. Le temps de présence à l'armée sera compté pour l'avancement normal."
Un peu plus loin dans les colonnes, "Les 25ème, 26ème, 28ème et 70ème régiments de ligne sont appelés à Paris pour y tenir garnison."
Préparatifs français - Le ministre de la guerre vient de donner l'ordre de diriger par voie rapide sur nos frontières de l'est, les dix batteries d'artillerie qui se trouvaient encore au camp de Lannemezan. En gare de l'Est le 22 juillet, elles sont en ligne le 23.
La dépêche de M. de GRAMMONT aux agents diplomatiques est remarquable par sa netteté, par sa forme diplomatique tout à fait digne et élevée, indique le journal "La Patrie" dans son édition du 23 juillet 1870. "S'il y en avait eu besoin, ce serait une justification complète de notre politique dans ces derniers temps. Il résulte de cette lecture que la guerre qui se prépare et qui va bientôt se déchaîner est l'œuvre unique de la Prusse. […] On voit clairement une fois de plus combien ont été grande notre patience et notre longanimité vis-à-vis d'un voisin aussi peu scrupuleux. […] La faute rejaillit donc pleine et entière sur la Prusse ; à elle aussi incombe devant les contemporains et l'histoire cette terrible responsabilité."
Il est à parier que, du côté Prussien, la version est la même et tournée vers les Français.