La COVID-19, telle que je la vois : mon étude…

Pourquoi mon étude ? Parce que chacun pourra y aller de ses chiffres, de ses conclusions, les résultats ne seront jamais les mêmes…

Comme dans toute étude statistique, chacun peut et sait faire parler ses propres résultats. Alors, j'ai décidé, pour essayer de suivre cette pandémie, de récolter mes propres chiffres et de les analyser comme il me semble qu'ils doivent l'être à mes yeux.

Quand ai-je commencé à recenser les chiffres ?

Le 28 avril 2020 ! Pourquoi pas plus tôt ? Des raisons de santé et, aussi, d'incrédulité. Comme beaucoup d'entre nous, je ne pensais pas que cela durerait aussi longtemps, puisque cela dure encore…

Le 30 avril 2020, la population mondiale était de 7 721 227 177, le nombre de contaminés était de 3 231 701 et celui des décès de 228 908. Aujourd'hui, les chiffres ont bien évolué : 7 738 658 680, 13 165 663 et 574 615.

Quels sites m'ont été utiles ?

Tout d'abord, celui qui recense le chiffre de la population mondiale chaque jour à un horaire donné : populationmondiale.com. Rien que de lire la page que je vous indique, vous aurez d'autres informations.

Le deuxième, celui qui me sert à enregistrer les données, est celui du CSSE de l'Université John Hopkins (JHU). Il y a, parfois, des erreurs de chiffres : moins de décès que la veille, pas de données du tout, moins de contaminés… Par exemple, le Royaume-Uni enregistrait 314 992 contaminés le 2 juillet 2020 et ce nombre n'était plus que de 285 787 le lendemain ! Qu'est-ce qui a fait que ce nombre a baissé ? Aucune information ! Peut-être sur des sites anglais, je n'ai pas cherché.

J'ai voulu aller plus loin sur la connaissance de chaque pays : capitale, superficie, nombre d'habitants, densité. J'ai donc consulté le site de la Banque Mondiale.

Enfin, celui qui recense le nombre de décès par causes de décès : Our World in data.

Quelle régularité de saisie des données ?

Autant que faire se peut, je relève les données tous les soirs à 18h30. Lorsque je suis absente, je ne transporte pas mon ordi. Il y a donc quelques journées où je n'ai rien noté. Mais cela n'a d'importance que pour moi, les données au quotidien. J'aurai pu faire des relevés à la semaine, les conclusions auraient été les mêmes.

Pourquoi ce relevé ?

J'ai relevé ces données car j'ai un ancêtre Charles Dominique DEVILLERS, relieur, qui est décédé à Paris le 12 juin 1849, des suites du choléra. Lors de la rédaction d'un article le concernant, en 2016, j'avais beaucoup cherché sur le choléra. Et, tout comme aujourd'hui, chacun y allait de sont avis sur le sujet. Hormis les résultats scientifiques médicaux, je ne pouvais me fier à beaucoup d'autres documents. Cependant, aujourd'hui, avec la Covid, je me rends compte que le corps médical n'a pas vraiment la même et unique version de : qu'est-ce que cette maladie ? ou encore comment soigner cette maladie ?... Et encore tant de désaccords. Je me suis donc dit qu'il serait important d'avoir une version "familiale" des faits, quoique, à aujourd'hui, personne dans ma famille proche n'a été touchée par ce virus.

Des indications particulières, propres à ma généalogie

Naturellement, mes relevés de chiffres n'ont pour but que des données généalogiques personnelles, je ne suis ni chercheur, ni médecin, ni décideur de la conduite à tenir ! alors, je me suis attachée à relever les chiffres des zones où résident mes enfants : Martinique et Hong-Kong. Ainsi, plus tard, dans bon nombre d'années, si un ou une descendant(e) très lointain(e) désire savoir ce qui s'est passé dans notre famille, il ou elle pourra sûrement retrouver ces données sur la toile : rien ne se perd, tout se trouve si l'on se donne la peine de chercher…

Les deux articles suivant vous feront part de ma propre analyse et mon propre ressenti. De votre côté, avez-vous fait ce genre de relevé ? avez-vous réalisé une analyse pour votre généalogie ?... Si vous cherchez un rapport sur la covid, Google donne 63 900 000 réponses : de quoi avoir le tournis !