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Antequam... la généalogie !
Antequam... la généalogie !
  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
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1 juin 2018

#Genealogie30 : ma généalogie ...

Mayvka

Ma généalogie se voulait de répondre à des questions basiques : qui suis-je ? pourquoi suis-je là ?...

Tout à donc commencé en 1984 ! Etais-je qui j'étais ? Quelle grave question existentielle... A l'époque, un ordinateur, certes, mais pas d'internet ; donc, tout se faisait par courrier ou par des recherches sur places.

Je suis donc allée, accompagnée dans la commune de mes grands-parents : Vailly-sur-Aisne, chef-lieu de canton de l'Aisne. J'ai reçu un accueil très chaleureux. La secrétaire de mairie s'est excusée de ne pas avoir de table pour m'installer confortablement : je devais lire les registres debout devant un comptoir ! Qu'à cela ne tienne : l'important était de pouvoir chercher et, surtout, de pouvoir trouver. Et j'ai trouvé !

A la pause de midi, j'ai voulu déjeuner dans l'hôtel-restaurant où ma grand-mère, retraitée, faisait la plonge pour pouvoir nous offrir des cadeaux... Cela n'a pas été possible : il était fermé depuis quelque temps déjà ! Après le repas, ayant encore du temps avant l'ouverture de la mairie, je suis allée visiter le cimetière. Et là, surprise : deux tombes avec les patronymes associés de mes grands-parents MENOT-MONNIER. Tiens donc...

De retour à la mairie, une table avec chaise m'attendait : mieux installée, je pouvais mieux chercher. A la fin de la journée, j'avais fait une moisson très importante de photocopies. Oui, à l'époque, c'est le seul moyen que nous avions pour avoir les documents à la maison afin de mieux travailler.

Et voilà, c'était parti ! J'ai découvert les frères et sœurs de mon grand-père, une sœur de ma grand-mère, des oncles et tantes nés et décédés. Je commençais à entrer dans mon histoire familiale.

Depuis, vous vous doutez bien, ma généalogie s'est étoffée ! Autant en nombre qu'en qualité et quantité de renseignements propres à chacun. Bien évidemment, je ne cherche par tout sur tous ! Aujourd'hui, dans ma famille généalogique, nous sommes 41 467. Quel nombre important et quel intérêt me direz-vous ! Le nombre importe peu : il ne signifie que le fait que je lis TOUS les actes des communes – communes de petite ou moyenne importance –  où j'ai de nombreux ancêtres. Je rattache toutes les personnes qui sont présentes par le mariage ou les naissances. Je complète avec les décès si je les lis. Dans ma lecture des actes d'une commune, je ne reviens jamais en arrière. Je m'explique. Si je trouve un collatéral qui se marie, j'enregistre le mariage, les noms et prénoms de la personne que j'ajoute, mais je ne relis pas les actes antérieurs pour faire sa généalogie. Je ne la ferai que si nécessaire... Cela reste un collatéral éloigné !

Cette généalogie, publiée sur GeneanetTM, a déjà permis à bon nombre de trouver des pistes. Certains m'ont rappelée à l'ordre sur des erreurs, souvent de saisie de dates, ou de patronymes (concernant les collatéraux éloignés), je modifie, mais je ne mets plus vraiment à jour mes données désormais... Mais tous m'ont toujours remercié de leur avoir permis d'avancer dans leurs recherches grâce à mon partage.

Ma curiosité, lors de la lecture d'actes sur une commune, est toujours la même : TOUT lire ! Ce n'est pas inutile : parfois, cela me permet de savoir que le frère ou la belle-sœur, l'oncle ou la tante, habite telle ou telle commune. Cela oriente les recherches dans une autre commune, celle à laquelle nous n'aurions peut-être pas pensé car trop éloignée...

Aujourd'hui, lancée dans le monde professionnel, j'ai moins de temps pour mes recherches personnelles. Mais, de temps en temps, je décide de compléter. Mon envie aujourd'hui n'est plus la même : je ne cherche plus à "remonter" mais à "redescendre". Je ne connais pas beaucoup de descendants, que ce soit du côté de ma mère que de celui de mon père : mes grands-parents appartenaient pourtant à des fratries supérieures ou égales à cinq enfants. De la descendance, il y en a donc !

Autre point qui me fait souvent sourire dans mes recherches : l'histoire ! Le jour du bac, il y a déjà quelques années, j'ai été "piégée" par le professeur qui allait m'interrogée. Bref, impasse faite sur l'URSS, j'ai été interrogée sur... l'URSS ! Alors, le résultat n'a pas été brillant : 0/10, sans appel ! Je vous rassure, la géographie a équilibré, et j'ai eu mon bac de toute façon... Mais, aujourd'hui, j'aimerais dire à ce professeur combien je n'aimais pas l'histoire alors que je fréquentais le collège et le lycée : "le passé ? Pfuit ! Quel intérêt ? Il faut toujours aller de l'avant..." Avec la généalogie, j'ai appris que l'histoire, la petite comme la grande, est indissociable de nos recherches : comment connaître et comprendre nos ancêtres si nous ne nous intéressons pas à leur environnement ?...

Lorsqu'une personne veut se lancer dans des recherches généalogiques, je précise en riant "attention, vous allez mettre le bout de l'ongle de l'auriculaire gauche et, très vite, tout le corps va y passer !". Pour ma part, c'est un bonheur que de chercher cette famille, même, si, au début, les raisons n'étaient pas les bonnes...

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