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Antequam... la généalogie !
Antequam... la généalogie !
  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
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28 octobre 2017

Aucun généalogiste familial professionnel ne ressemble à un autre…

Mais pourquoi donc me direz-vous ?...

Tout simplement parce qu'aucun être ne ressemble à un autre. Chacun a ses propres besoins, ses propres obligations, ses propres buts, …

1 – Les raisons de l'installation sont déjà différentes pour les uns et les autres

Les jeunes, c'est un choix volontaire. Ils ont suivi, ou non, une formation privée ou universitaire. Ils viennent de finir un cursus en faculté. Alors, ils se lancent. Les anciens, pour beaucoup, c'est une reconversion. Peu importent les raisons de cette reconversion, professionnelles, familiales, de santé, …

2 – Les besoins financiers ne sont donc pas les mêmes

Les jeunes ont besoin d'une rentrée d'argent régulière et rapide. Ils ont l'avenir devant eux mais il leur faut "assurer" les besoins financiers personnels et/ou familiaux. Certains anciens, s'ils ont eu une aide au démarrage, peuvent voir l'avenir plus sereinement. D'autres ont le conjoint en soutien financier pour les rentrées régulières afférentes aux besoins du ménage.

différence 2

3 – Les charges ne sont pas les mêmes

Certes, il existe les pépinières d'entreprise, mais cela peut être risqué. C'est bien d'être accompagné, soutenu, mais le personnel accompagnant maîtrise-t-il bien les besoins, les obligations et les aspirations des généalogistes professionnels ? Connaissent-ils ce monde-là ? Alors, durant les trois années de pépinière, le généalogiste professionnel débutant peut ne pas prendre la ou les bonne(s) direction(s). C'est donc un nouveau départ lorsqu'il faut quitter le nid de la pépinière.

Les généalogistes professionnels qui démarrent seuls n'ont pas tous les mêmes charges : celles d'intendance (loyer, électricité, internet, …), celles des impôts (d'où la nécessité de bien choisir son statut), celles d'installation (matériel informatique, logiciels, etc.). Ils n'ont pas non plus tous les mêmes besoins de rentrée d'argent au commencement : certains ont peu, voire rien, d'autres peuvent percevoir des mannes inhérentes à leur santé, à leur statut de chômeur, à leur statut de retraité de la fonction publique, …

4 – Les tarifs proposés sont donc différents

En effet, lors du calcul des coûts présentés au client, il faut tenir compte de beaucoup de choses : les charges liées au fonctionnement de l'étude, les charges administratives liées au rendu du travail au client (classeur, papier, encre, etc.), les charges du temps passé sur le document (il faut donc calculer pour chaque document proposé). Plus les charges liées au fonctionnement de l'étude sont basses, moins le coût présenté au client est élevé.

5 – Le professionnalisme du généalogiste en lui-même

Je pense qu'il est bon d'avoir une vitrine d'écriture telle un blog. Le client potentiel peut ainsi se rendre compte si le généalogiste qu'il veut faire travailler, outre ses qualités personnelles de chercheurs, est capable de bien rédiger sans faire de fautes d'orthographes ou de grammaire, avec une présentation cohérente.

En effet, combien de fois il me faut relire certains articles de confrères pour essayer de comprendre ce qu'ils ont voulu écrire : pas de fin de phrases, pas de liaison entre les paragraphes, sans oublier pas d'introduction et une conclusion qui chute…

J'ai souvent lu, ici et là, des confrères écrire qu'ils ne comprennent pas que sur les sites d'autres confrères, les tarifs soient absents. Certes, mais sur les leurs, il n'est pas aisé non plus de les trouver. Je pense qu'il faudrait aussi proposer un exemple du travail que le généalogiste peut rendre. Il est bien entendu que les travaux sont à chaque fois différents mais, au moins, le client peut se faire une idée de ce qu'l va recevoir. Dernièrement, j'ai eu un client qui m'a demandé une recherche, une simple recherche. Après avoir rendu ma copie, il m'a montré le retour qu'il avait eu d'un autre confrère, sur la même rechercher. Du fait, il m'a donné d'autres recherches…

6 – Les spécificités

Chacun a des spécialités, de connaissance, de savoir-faire… Celui qui réside à Nice et qui parle et écrit l'italien couramment a, de fait, des possibilités pour les recherches en Italie, de même le frontalier de l'Allemagne, de l'Espagne, de celui qui parle et écrit couramment l'anglais, l'allemand, et d'autres langues étrangères.

Celui qui lit aisément les textes anciens peut rechercher beaucoup plus loin dans les généalogies ; la question reste : est-ce les recherches se portent aussi loin ?... Peut-être, sûrement, … Celui qui maîtrise un domaine professionnel : l'armée, l'administration, les services hospitaliers a aussi une clientèle possible totalement différente. 207. Aucun généalogiste familial professionnel ne ressemble à un autre…

7 – L'écriture

Les personnes qui savent rédiger sur des thèmes complexes peuvent se permettre de passer à l'écriture ; je parle du point de vue national, tels de grands auteurs que vous connaissez tous comme Jean-Louis BEAUCARNOT par exemple.

Mais, un généalogiste peut aussi écrire sur des thèmes plus locaux : une personnalité, une grande demeure, une vieille entreprise, … Que de portes ouvertes !

L'écriture est donc aussi une source de revenus pour le généalogiste, il met son savoir-faire à la disposition de tous !

C'est le choix de chacun ! Personne ne peut se permettre de juger la façon dont l'autre gère son travail de généalogiste… Sauf, peut-être, sur la qualité du travail rendu, s'il le voit bien sûr ! Chacun doit garder le plaisir de travailler, quel que soit le domaine professionnel : généalogiste ou autre…

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