Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Antequam... la généalogie !
Antequam... la généalogie !
  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 227 121
23 octobre 2017

Le mariage et l'amour…

Le mariage

Les mariages ne sont pas toujours basés sur l'amour, les généalogistes le savent bien !

Le mariage basé sur le "coup de foudre" a-t-il une chance de durer dans le temps ? Peut-être, peut-être pas. Ce sentiment, si fort, fait tout oublier, surtout la raison. Qui n'a pas entendu "je suis prêt(e) à le/la suivre au bout du monde" ? Mais, jusqu'à quel point ? L'amour fou est déraisonnable, il oublie toutes les règles. Celles de la famille : il fait quitter père et mère si désaccord il y a. Celles du travail : il fait quitter un emploi stable pour un statut incertain. Celles de la société : aimer un/une hors-la-loi met aux bans de la société. Il y a encore bien d'autres règles… Mais, une fois que la folie de l'amour est passée, que reste-t-il ? Un sentiment de solitude !... La famille, le travail, la société, …, tout manque. Les règles de l'éducation reviennent à la surface mais ne permettent pas toujours un retour en arrière : il faut parfois assumer ce choix toute une vie…

Le mariage de raison est peut-être le plus durable. Nos ancêtres, veuf ou veuve, avaient la nécessité de se remarier : le veuf avait besoin d'une femme pour s'occuper de ses enfants, la veuve avait besoin d'un homme pour rapporter le salaire principal… Tout généalogiste trouve ce genre de mariage dans sa famille. Ce mariage-là était basé sur la nécessité de vie, sur le respect de l'autre. Certes, il y avait le rapport physique, puisque, souvent, d'autres enfants naissaient, mais, peu à peu, le sentiment d'affection, de tendresse s'installait… Seule la mort séparait les deux époux.

Le mariage arrangé paraît le plus cruel : celui qui ne respecte pas les sentiments, celui qui impose un époux/une épouse à une jeune fille/à un jeune homme… De nos jours, dans nos contrées, cela paraît impensable, mais dans certains pays cela existe encore ! Alors, hormis le fait de marier une très jeune fille à un monsieur bien plus âgé, que devons-nous en penser ? Si ce n'est pas dans notre culture, nous sommes horrifiés, dans le cas contraire, une normalité s'installe. Dans le temps, cela arrivait souvent : ne pas se "mélanger" avec d'autres cultures, avec d'autres rangs de la société, ne pas partager les biens (terres ou finances) de la famille, … Nos ancêtres étaient-ils pour autant malheureux ? Ils ne sont pas là pour nous le dire. Sûrement que celui ou celle qui avait des sentiments pour un autre l'était mais il/elle subissait. D'où, sûrement, les tromperies : les amants et maîtresses doivent bien être justifiés !... Mais pour autant, a-t-il une durée de vie plus courte ou plus longue. Quelles que soient les origines culturelles, sociales, religieuses, ce sont des coutumes qui existent encore aujourd'hui ! Il faut les respecter, même si, parfois, elles paraissent terribles…

Le mariage réfléchi, celui qui, par l'expérience précédente des deux époux, est peut-être le plus sûr. En effet, après des années de vie, rencontrer celui ou celle avec qui la femme ou l'homme s'engage devant la loi est, le sentiment profond mis à part, réfléchi. Avec l'âge, les futurs époux savent ce qu'ils désirent, ce qu'ils attendent de l'autre. Le sentiment affectueux est qualifié d'amour mais par l'expression "je t'aime" uniquement. Le sentiment éprouvé est plus profond.

N'avez-vous jamais rencontré dans votre généalogie le mariage d'enfants de parents remariés, le mariage d'un veuf ou d'une veuve seulement quelques mois après le veuvage, le mariage d'une jeune fille de seize ans avec un jeune homme de plus de vingt-cinq ans ? Sûrement que oui…

Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité