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Antequam... la généalogie !
Antequam... la généalogie !
  • La généalogie vue autrement... Antequam, Christiane MENOT, est une généalogiste familiale professionnelle qui n'oublie pas ses trente années d'expérience en tant que généalogiste amateur...!
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27 février 2017

Qu'est-ce que le passé ?…

© Y.-M. DIEMUNSCH

Je recherche beaucoup de documents anciens sur une commune : Moissy-Cramayel, en Seine-et-Marne. Mais, mon passé à moi ne correspond pas toujours au passé qu'attendent les habitants…

En effet, qu'est-ce que le passé ? Le passé c'était déjà hier. Mais, hier, tout le monde s'en souvient aujourd'hui. Nous pouvons donc trouver des informations dans la presse écrite, dans la presse orale, chez notre voisin, etc. Pour avant-hier, c'est un peu pareil.

Pour notre adolescence, cela devient déjà plus compliqué. Quoiqu'avec le net, il est facile de trouver une information pour tout ce qui touche à la vie du quotidien, mais celle de notre quotidien ? Les amis, les parents, sont là pour nous rappeler. Cependant, parfois, nous constatons que nous n'avons pas les mêmes souvenirs d'un moment pourtant partagé. La mémoire est sélective ! Nous avons tendance à ranger dans un tiroir tous les mauvais moments passés, nous ne les oublions pas, nous les rangeons… Par contre, les bons moments, les personnes que nous avons appréciées, aimées, ils sont toujours là Alors, si nous avons oublié un moment ou le nom d'untel, nos parents et amis sont notre mémoire. Souvent, d'ailleurs, un nom va nous permettre d'en trouver un autre et les échanges font que nous réussissons à combler quelques vides.

Ces moments-là, ces souvenirs-là, les enregistrons-nous quelque part ? Nous les généalogistes qui cherchons nos ancêtres, avons-nous préparer les recherches de nos descendants ? Il est temps ! Il est grand temps de rédiger nos mémoires, de rédiger notre biographie ? L'ai-je fait ? Ben… pas encore !

Pourtant, lorsque je me pose des questions au sujet de nos propres parents, tous deux décédés, je regrette de ne pas avoir posé certaines questions comme : "Vous vous êtes rencontrés comment ?". Question toute simple mais qui me paraît très importante. En effet, notre mère était de Paris et notre père, militaire, originaire d'un village de l'Aisne. Alors… Comment et où se sont-ils rencontrés ? Plus personne pour nous donner la réponse !

Nous n'avons jamais posé la question car nous devions faire face à un présent relativement compliqué. Nous avions d'autres choses ou d'autres centres d'intérêt en tête. Et voilà, désormais, personne ne nous donnera la réponse. Alors, il serait grand temps que je me mette à écrire pour nos générations futures…

Allons un peu plus loin dans notre passé. Celui de nos grands-parents. Là encore, nous ne posions pas de question. Nous subissions le temps… Lorsque j'ai commencé à faire des recherches généalogiques, je suis allée à la mairie du lieu de résidence de nos grands-parents paternels. Là, première surprise : nos grands-parents avaient eu quatre enfants et seulement deux étaient en vie. Les deux autres, décédés en bas âge, nous n'en avions jamais entendu parler… J'apprends aussi que la Tante Reine, épouse de notre oncle Victor, frère de notre grand-père, était la sœur aînée de notre grand-mère. Personne ne nous l'avait jamais dit : la tante Reine était l'épouse de l'oncle Victor, nous n'avions jamais cherché à comprendre… Nous allions souvent à Pargny, dans l'Aisne, chez la Tante Montchanin. En fait, cette tante était aussi une sœur de notre grand-mère, pourquoi Montchanin ? Simplement parce que c'était son nom d'épouse…

Tout cela, c'était il y a un peu plus de trente ans. Depuis, j'ai découvert que notre grand-mère avait perdu ses parents en 1916 et 1917 et qu'elles avaient étaient cinq filles, la plus jeune étant décédé très tôt. Mais je ne sais quasiment rien de la quatrième… Là, les souvenirs me manquent, nous manquent. Impossible de combler ce vide. Même notre tante était dans l'ignorance de cette tante décédée en bas âge et ses souvenirs de la tante invisible sont trop flous pour trouver des renseignements concernant une descendance éventuelle…

Ah… Si nous avions posé des questions…

Alors, aujourd'hui, maintenant, c'est à nous d'écrire notre vie pour que nos enfants et nos petits-enfants se souviennent. Certes, ce ne sera que notre vérité, que nos renseignements, mais ils auront un atout d'importance : faire connaître à notre descendance qui nous étions, ce que nous pensions, ce que nous avons retenu d'important de notre vie. Cela leur permettra de comprendre certaines décisions que nous prenons et qui leur paraîtront "bizarre" dans le futur… Peut-être leur donnerons-nous l'envie de faire de la… généalogie ?...

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Commentaires
J
Pour ma part j'ai toujours été curieuse de savoir d'où je venais... sachant que j'étais "un doux mélange"...<br /> <br /> Par ailleurs nous avons de très nombreuses photos de toutes les branches de la famille. Dès mon enfance et surtout mon adolescence j'ai interrogé "les ancêtres vivants" avec eux j'ai annoté le nom des personnes sur les photos. <br /> <br /> De plus nous avons également des livrets de famille dont un datant d'un mariage de 1894....<br /> <br /> Ensuite systématiquement les actes ont parlé, puis les fiches militaires, mais aussi d'autres catégories d'archives à Paris. Je me déplace pour voir les lieux, visiter les cimetières.<br /> <br /> Ce passé me nourrit.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour l'instant mes enfants m'écoutent. Sont intéressés sans plus. Néanmoins tous mes beaux-enfants m'ont permis de remonter dans leur "lignée"...<br /> <br /> Pour transmettre ensuite à la génération suivante ?<br /> <br /> Chaque petite-fille a déjà son arbre avec tous le prénoms et l'ainée s'y retrouve bien
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